Poète, performeur, critique d’art.
Né à Rennes en 1983, résidant et travaillant depuis peu en Avignon, Sébastien Zaegel
entreprit parallèlement à ses études de lettres diverses collaborations artistiques et mena
plusieurs projets d’écriture. À l’occasion de quelques expositions de la photographe Laura Berg,
notamment, pour lesquelles il rédigea des textes accompagnant la série « Zoo »
(Kaunas Photo 07, Exposition collective « Mystères, Secrets, Illusions », Kaunas, Lituanie ;
Festival Manifesto, Exposition « Zoo » au Bunker, Toulouse ; Photo Espana, exposition
collective « Descubrimientos », Musée d’Art Moderne, Madrid), mais également de la
programmation du plasticien Romain Poussin à la 1ère édition de la Biennale d’art contemporain
de Rennes (participation à la conception du projet « Transitway memorial » et publication
d’une notice explicative sur son travail dans le catalogue d’exposition Valeurs Croisées paru
aux « Presses du réel »). Ayant plus récemment assuré le commissariat de l’exposition
« Privé d’désastre » à L’atelier du 48 (Rennes) et conçu une performance déambulatoire
programmée dans le cadre de la 2e Biennale d’art contemporain de Rennes, son activité de poète
le mena par ailleurs à être invité au festival international Poesiaenvozalta.08 organisé
par l’U.NA.M (Université Nationale Autonome du Mexique) et à être membre de la délégation
d’artistes rennais participant au jumelage entre la ville de Rennes et celle de Sétif (Algérie).
adminrevuevehicule
Vincent Thomasset
Né en 1974. Suit une prépa littéraire à Grenoble. Avant de mettre en place ses projets, il travaille en tant qu’acteur, performer. Il collabore notamment avec Pascal Rambert, David Bobbée, Antonin Ménard, Marc Monnet, Eléonore Didier, Vanessa Le Mat. En 2007, il suit la formation Ex.e.r.ce, co-dirigée par Mathilde Monnier et Xavier Leroy, au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Il présente des travaux au CCN de Montpellier (Ex.e.r.ce), Studio Théâtre de Vitry , Naxos Bobine , Studio Astrakan, Hôtel Ritz , Galerie Immanence (Festival Il faut brûler pour briller), Ferme du Buisson (Festival Temps d’Image). Il est intervenant auprès de professeurs, élèves de lycée , étudiants des beaux-arts, classes APAC, classe de primo-arrivants. En 2009 il est en résidence à Berlin avec le projet Kom.post, travaille au CND (Pantin), à Oberland (Aubervilliers), participe au projet Tram Hospitalités, est invité par Centquatrevue dans son atelier au 104, participe à la Nuit blanche (Paris), met en place le projet “I Don’t Know”. Début 2010, il participe au festival Indisciplines, à la plateforme de performances Avalanche sur Pompéï dans le cadre du festival Ardanthé (Théâtre de Vanves), crée une performance avec les élèves de l’Université Paris Descartes, participe au festival Petites Formes Cousues au Point Ephémère (Paris) avec le projet “I Don’t Know”, collabore avec l’artiste Ilanit Illouz dans le cadre de sa résidence au Centre Photographique d’Ile de France. En 2011, il participera au festival Ardanthé (Vanves) avec sa première création, “Sus à la bibliothèque” (titre provisoire).
Nicolas Richard
Nicolas Richard (né en 1978) est auteur et performeur. Il cofonde, en 2004, la compagnie théâtrale Lumière d’août, collectif d’auteurs installé à Rennes. Dans une veine proche de la poésie sonore, son écriture creuse jusqu’à l’absurde une parole qui s’enraye. Ce travail sur l’élocution qui prend corps à travers de nombreuses lectures performées dans différents lieux (Festival d’Avignon, Théâtre de la Bastille, Fondation Louis Vuitton, Festival Actoral, Khiasma, MidiMinuitPoésie…) se poursuit également sur scène dans des pièces de théâtre classiques ou expérimentales. Parallèlement, il écrit régulièrement pour le théâtre. Ses textes ont été mis en scène par Alexis Fichet, Alexandre Koutchevsky, Charlie Windelschmidt, Agathe Bosch. Il a également travaillé comme auteur avec Julie Bérès à l’écriture de quatre spectacles. Actuellement, il développe plusieurs projets à mi-chemin entre le théâtre et la performance.
Son recueil Peloton a paru aux éditions Supernova en 2019.
Autres publications : façades (La Maison Edition, 2008) ; Fragilité du Capital (Les Deux Corps, 2011).
Textes publiés dans diverses revues (mrmr, Véhicule, Ouste, Créatures, Gare Maritime).
Mickaël Phelippeau
Mickaël Phelippeau développe ses projets chorégraphiques depuis 1999. En parallèle, il poursuit une démarche à géométrie variable, convoquant différents champs et média et s’inscrivant dans des contextes divers.
Depuis 2004, il axe principalement ses recherches autour de la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre.
En 2008, il crée la pièce chorégraphique bi-portrait Jean-Yves puis bi-portrait Yves C. en 2009 qui sont l’occasion de poser la question de l’altérité sous forme de portraits croisés, le premier avec un curé, le second avec le chorégraphe d’une formation de danse traditionnelle bretonne. En 2010, il crée Chorus (pièce pour choristes où Il est question d’aborder la vie d’un spectacle à l’image de la vie d’une personne, et de se pencher sur le choeur antique à travers la figure de la pleureuse) et Round Round Round (film dans lequel a lieu une fête de village mais sans fête ni village). Mickaël Phelippeau travaille actuellement sur Numéro d’objet (quatuor de femmes interprètes depuis les années 80 auxquelle il pose la question de l’interprétation. Pour entamer ce projet, il les interviewe sur le principe du bilan de compétence) et Sale danse (duo avec le plasticien Jean-Luc Verna qui prend comme point de départ le postulat suivant : la danse comme véhicule d’un imaginaire collectif).
Vincent Menu
Vincent Menu est designer graphique.
Né en 1973 à Paris et formé à l’école Supérieure des Arts Décoratifs de Stasbourg.
Il est graphiste indépendant depuis 2000.
Il est cofondateur de l’atelier “Le Jardin Graphique” en 2003.
Son travail de commande s’établit dans le domaine culturel
et plus particulièrement pour des formes contemporaines.
Le travail de l’affiche et son rapport à l’espace public
est une partie importante de sa pratique.
Parallèlement au travail de commande,
il développe une activité et des collaborations artistiques.
Il met en place avec Anne-James Chaton et Christophe Fiat
la revue pop et littéraire “The Incredible Justine’s Adventures”.
Puis la revue “Mission Impossible” avec Christophe Fiat.
Il cofonde la revue d’artiste “Véhicule” avec Garance Dor.
Collabore au projet “Partitions graphiques” du compositeur Sébastien Roux.
Collabore au laboratoire de recherche “Mixture” avec la cie Aïe Aïe Aïe.
Ses activités de recherches se situent essentiellement
dans des réalisations plastiques qui interrogent le support et la représentation.
Son travail d’objet est édité par la Galerie Mica.
Dominique Mathieu
Dominique Mathieu est un designer/artiste autodidacte
né en 1970 à la Croix-Rousse (Lyon)
Après avoir collaboré durant sept ans avec des cabinets d’architecture et de design
il ouvre son propre studio en janvier 2000. Son travail se concentre alors principalement
sur la conception de mobiliers et d’objets. En 2005, il reçoit pour l’ensemble de son
travail le “Grand prix de la création de la ville de Paris” dans la catégorie designer confirmé”.
Ses pièces intègrent les collections nationales (FNAC), le Centre Georges Pompidou.
En 2000/2001 il séjourne une année à la Villa Médicis à Rome.
De nombreuses expositions lui sont consacrées, à Paris, Rome, Rennes, Milan, Brétigny-sur-Orges…
Il collabore régulièrement avec la galerie Mica, le Centre d’Art Contemporain de Brétigny, le magasin FR66, ainsi que DMA et la galerie Kréo.
Depuis 2007 son travail artistique, qui interroge les travers de la société de consommation et les questions environnementales, enrichi et radicalise ses productions. Son intérêt pour les savoir-faire l’amène à collaborer avec le monde artisanal et milite pour une relocalisation de l’économie et pour des production respectueuses de l’environnement.
L’année 2011 verra s’affirmer un travail s’éloignant du design traditionnel, notamment avec de nombreux projet pour le CAC de Brétigny, une exposition monographique à Paris, et le commissariat de l’exposition POST- à Rennes pour Libreartbitre.
Grand Magasin
“Depuis 1982 (avènement de GRAND MAGASIN) nous prétendons,
en dépit et grâce à une méconnaissance quasi-totale du théâtre,
de la danse et de la musique, réaliser les spectacles auxquels nous rêverions d’assister.
À cet égard, ils sont très réussis et nous émeuvent.
Notre ambition consiste à croire possible que d’autres partagent cet enthousiasme.”
GRAND MAGASIN a été fondé par Pascale MURTIN & François HIFFLER.
Ces derniers ont conçu ensemble une vingtaine de pièces, numéros et performances,
s’adjoignant à l’occasion les services de leurs amis.
À l’aube du vingt et unième siècle, Bettina ATALA a rejoint le duo
et c’est à trois voix qu’ont été construits quelques spectacles depuis 2001 :
– 0 TACHES SUR 1 ONT ETE EFFECTUEES CORRECTEMENT (2003)
– VOYEZ-VOUS CE QUE JE VOIS ? (2004)
– 5e FORUM INTERNATIONAL DU CINEMA D’ENTREPRISE (2005)
– PANORAMA COMMENTE (2006)
– LES DEPLACEMENTS DU PROBLEME (2009)
À temps perdu, Pascale et François reviennent à la forme initiale du binôme
(MA VIE – 2006 ; MORDRE LA POUSSIERE – 2007 ; LES ROIS DU SUSPENSE – 2010),
tandis que Bettina se lance dans le cinéma (SAISON 1 EPISODE 2 – 2008).
Conférences en auditorium, interventions en décor naturel,
démonstrations dans une galerie d’art ou déploiements sur une scène de théâtre,
il s’agit dans tous les cas de GRAND SPECTACLE.
GRAND MAGASIN est subventionné par le ministère de la culture (D.R.A.C. Ile-de-France)
& le Conseil Général du Val de Marne (Cg 94)
Maud Le Pladec
Maud Le Pladec se forme à la danse contemporaine en 1999, en intégrant la formation ex.er.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier.
Elle travaille ensuite à Vienne (Autriche) dans le cadre de Dance-web, puis comme interprète dans les projets de Takiko Iwabuchi (Japon), Guillermo Bothello (Suisse), Patricia Kuypers (Belgique), Bojana Mladenovic et Dusan Muric (Serbie). En 2001, Maud Le Pladec co-créé le collectif le “Clubdes5” au sein duquel elle signera Fidelinka et Fidelinka-extension en collaboration avec Mickael Phelippeau.
En 2004, elle intègre la Formation Supérieure de Culture Chorégraphique auprès de Laurence Louppe. Elle est actuellement titulaire du diplôme supérieur en Culture Chorégraphique et poursuit ses études en Master 2 au département de recherche en danse à Paris 8.
Maud Le Pladec est parallèlement interprète dans les pièces d’Emmanuelle Vo Dinh, Loic Touzé et Latifa Laabissi, Georges Appaix, Mathilde Monnier, Herman Diephuis et Boris Charmatz. Elle assiste également Boris Charmatz au Musée de la Danse sur le projet Roman Photo. En 2010, Maud Le Pladec créé la pièce Professor qui obtient le prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique et participe, la même année, à SKITE sur l’invitation de Jean-Marc Adolphe. Elle danse actuellement dans La levée des conflits de Boris Charmatz et participera à sa prochaine création prévue pour la cour d’honneur au Festival d’Avignon.
Yves-Noël Genod
Yves-Noël Genod a été formé par quelques-uns des plus grands maîtres du théâtre français : Antoine Vitez, Claude Régy, François Tanguy. Il a fréquenté à cette période Marguerite Duras dont il a beaucoup appris. Il a étudié la technique Actors Studio avec Blanche Salant. Il est parvenu à la danse en l’étudiant avec les improvisateurs anglo-saxons (Julyen Hamilton, Mark Tompkins, Steve Paxton, Simone Forti, Lisa Nelson…) ainsi qu’avec Didier Silhol. Il a travaillé le chant avec l’américaine Linda Wise. Il se forme actuellement en danse classique avec l’américain Wayne Byars ainsi qu’à la technique Alexander avec l’italienne Luigia Riva. Il est l’auteur, à ce jour, de trente-cinq spectacles et d’un nombre non répertorié de performances. Son travail est présenté dans les festivals de formes nouvelles (Les Inaccoutumés, Etrange Cargo, Let’s dance, Artdanthé, actOral, TJCC, Agitato, Marseille Objectif Danse, Montpellier Danse, festival d’Avignon, Compil’ d’avril à Bruxelles, Trans à Genève, Xing à Bologne…), mais aussi par le Théâtre National de Chaillot (2009).
Alexis Fichet
Après un bac scientifique option biologie, il suit un cursus de lettres modernes.
À Séville, il rédige une maîtrise sur Garcia, Renaude et Kermann. Puis il devient assistant du metteur en scène Frédéric Fisbach, qu’il accompagne pendant 6 ans.
Depuis Vos ailes les mouettes (2004) jusqu’à Hamlet and the something pourri (2010), son travail d’écriture questionne le rapport de l’homme aux animaux, et à son environnement.
La drogue et l’empoisonnement, la pollution et l’hallucination sont des mots de passe qui aident à déplacer les lignes de sensibilité, à jouer avec la consistance de notre vécu, de notre expérience. Son bestiaire personnel comporte quelques cailles, crabes, calamars, et poulpes ; tout un groupe d’ibis sacrés et deux axolotls. Régulièrement, il met en scène ses propres textes : Vos ailes les mouettes, Plomb laurier crabe, ou Hamlet and the something pourri.
Ses goûts littéraires le portent vers les domaines de la prose poétique ou de la poésie sonore : il participe à l’adaptation et à la mise en scène de Grand-mère Quéquette, de Christian Prigent, et il partage des projets avec Nicolas Richard (Façades, Plomb laurier crabe, Brouille, Propriété), et un autre avec Bérengère Lebâcle sur Jérôme Game (Over Game).
Le collectif Lumière d’août, compagnie de théâtre, source d’amitié et d’affrontements esthétiques, est une de ses occupations permanentes, l’occasion de réflexions, de créations littéraires et théâtrales partagées, lieu d’une inscription sur le territoire Rennais.
Hamlet and the something pourri est édité aux éditions Les Solitaires intempestifs.