Garance Dor

INTERPRÈTE / AUTEUR / CONCEPTRICE / EDITRICE

Née en 1979, Garance Dor est chercheuse et artiste. Agrégée d’arts plastiques, elle est également enseignante en études théâtrales. Ses recherches universitaires portent sur la question de la partition et des scripts.

Elle est directrice éditoriale de la revue d’artistes Véhicule, aux côtés de Vincent Menu.

Comédienne de formation, elle a travaillé depuis 1997 sous la direction de Stanislas Nordey, Mohamed Rouhabi, Claire Le Michel, Julien Parent, Véronique Nordey et Gael Baron. Elle a également effectué des ateliers avec Catherine Anne, Didier-Georges Gabily, Yaelle Bacry.
Elle s’oriente en 1999 vers l’écriture, effectue des résidences à la Fonderie, la Ménagerie de Verre, à Lelabo et au Théâtre du Cercle.

Elle suit pendant quelques années le groupe d’auteur initié par Roland Fichet à Saint Brieuc (2003).

Elle porte à la scène plusieurs formes théâtrales qu’elle conçoit avec son équipe Le Projetcollectif : Le Projet (1999/2000, Théâtre Gérard Philipe de St Denis), Maximum Vital (invitée en 2001 au Théâtre du Rond Point des Champs-Elysées, dans le cadre de l’Académie Expérimentale des Théâtres), Girls just want to have fun (2001, Alternation, Paris), Zoorama, spectacle en plusieurs parties (2002, Ménagerie de Verre à Paris), Toute ressemblance/Fortuite (2004, dans le cadre du festival Pièces d’Identités imaginé par Roland Fichet, La Passerelle, St Brieuc).

Elle crée Nouvelle Vague et Rivage en mars 2008, dans le cadre du festival Étrange Cargo à la Ménagerie de Verre (Paris), texte pour lequel elle a reçu l’Aide nationale à la Création du Centre National du Théâtre.

De 2001 à 2006, plusieurs compagnies théâtrales lui ont fait des commandes de texte : la compagnie Boomerang (Michel Dydim), la compagnie Anopee theâtre, Folle Pensée et la compagnie Nordey.

De 2004 à 2007, elle travaille comme chargée de formation à l’École du Théâtre National de Bretagne auprès de Stanislas Nordey, qu’elle assiste à l’école mais aussi sur la création du spectacle 399 secondes de Fabrice Melquiot (2010).

De 2009 à 2011, elle joue dans Histoires de femmes et de lessives, texte et mise en scène de Marine Bachelot Nguyen, spectacle déambulatoire autour de l’histoire et la mémoire du domaine Saint Cyr à Rennes.

Elle réalise depuis 2010 un travail de performance en duo avec Valentina Fago. Ensemble elles ont réalisé : Reconstitution, Mater, et Dictée (sur l’œuvre de Didier Georges Gabily).

 

Photo : Caroline Ablain

Sébastien Roux

Sébastien Roux fabrique des systèmes qu’il observe.
Il s’intéresse aux formes de la perception et à la perception de la forme.

sebastienroux.net

Violaine Lochu

Née en 1987, vit et travaille à Montreuil (93).

Le travail de Violaine Lochu est une exploration de la voix comme vecteur de rencontre et de métamorphose. Lors de longues périodes d’immersion dans des milieux spécifiques elle collecte différents matériaux sonores et visuels à partir desquels elle crée des performances, des installations sonores, des vidéos et des éditions. Sa pratique est transdisciplinaire ; évoluant dans le champ de l’art contemporain, de la musique expérimentale et de la poésie sonore ; créant des passerelles entre des univers contemporains et anciens, savants et populaires ; se nourrissant de rencontres avec des entités humaines (babils des bébés dans Babel Babel, parole divinatoire d’une voyante dans Madame V., mémoire collective d’une ville dans Mémoire Palace) ou non humaines (chant des oiseaux de Laponie dans Hybird, intelligence artificielle dans E.V.E, monde minéral dans Vestiges de Roncevaux…) mais aussi de lectures d’ouvrages appartenant au champ des sciences humaines (anthropologie, sociologie, psychanalyse). La rencontre et la collaboration (avec d’autres musiciens, chorégraphes, circassiens, artistes visuels, chercheurs en sciences humaines…) sont au cœur de sa démarche.

Lauréate du prix Aware 2018 et du prix de la performance 2017 du Salon de la Jeune Création, nominée au prix Bernard Heidsieck – Centre Pompidou 2019, Violaine Lochu a performé entre autres au Centre Pompidou, au Palais de Tokyo, lors de Parade for FIAC 2017, au Jeu de Paume, au Centre d’Art Contemporain de Genève en Suisse, au Kunsterein de Munich en Allemagne, au théâtre le 4e art de Tunis… Son travail a été exposé lors de nombreuses expositions notamment au MAC Lyon (Storytelling, 2019), MAC VAL (Tous de Sangs Mêlés, 2017), au Ferenczi museumi centrum en Hongrie (Reconstructing Eden, 2018), au Centre à Cotonou au Bénin (Regards sur la performance, 2018), à la galerie Gamu à Prague en République Tchèque (Desires of changes, 2019), au Centre d’art Bétonsalon et à la Justina M. Barnicke Gallery à Toronto au Canada (Something more than a succesion of notes, 2013)…

violainelochu.fr

Pierre di Sciullo

Je suis graphiste même s’il m’arrive d’en douter, typographe, oui car je mets
du texte dans l’espace et à force je me suis mis à écrire en tout cas j’essaie,
de là à me qualifier de poète c’est un pas que je ne peux pas franchir, faux
pas exagérer, par plusieurs côtés j’aborde le langage, en liant la parole et
l’écriture, en créant de nouvelles des situations de lecture – leur diversité
m’étonne sans cesse, je suis très joueur et je cherche des complices, des
gens de bonne volonté, lecteurs, spectateurs, acteurs, citoyens, promeneurs,
citadins, je déteste faire la morale ou étaler ma petite affaire privée, je
réalise des livres, des affiches et des objets non identifiés, je travaille avec
des architectes, pour un théâtre, je publie une revue bizarre et imprévisible
nommée Qui ? Résiste, les mots deviennent des images, des sculptures,
la couleur j’ai pas grand chose à en dire ou alors en m’adressant à ceux qui
se demandent si la neige est blanche, pour moi, écrire c’est tracer et dire,
très tôt j’ai bricolé des typos, je me suis pris au jeu, j’en ai dessiné beaucoup
mais à chaque fois projeté dans une expérience en cours ou à venir, j’ai
longtemps enseigné, j’ai donné de nombreuses conférences – le mot est
excessif – Paris Milan Genève Valencia Tel Aviv Montreuil Pau Berlin…. ok,
j’arrête de frimer, sans compter les workshops mais à présent, uniquement
une présentation du travail par ci par là. Je vous invite à visiter les liens cidessous
pour en voir et en savoir plus,

réalisations récentes ou en cours :

quiresiste.com


Le graphisme du théâtre national de la Colline depuis 2017


Le mémorial international Notre-Dame de Lorette

Le Serpentin à Pantin

L’Or de la fougue, livre polyphonique, aux éditions Adespote

PdS, l’après-midi d’un phonème, ouvrage monographique
de S. Chamaret et J. Gineste, aux éditions Zeug

Didier Aschour

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