Mickaël Phelippeau développe ses projets chorégraphiques depuis 1999. En parallèle, il poursuit une démarche à géométrie variable, convoquant différents champs et média et s’inscrivant dans des contextes divers.
Depuis 2004, il axe principalement ses recherches autour de la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre.
En 2008, il crée la pièce chorégraphique bi-portrait Jean-Yves puis bi-portrait Yves C. en 2009 qui sont l’occasion de poser la question de l’altérité sous forme de portraits croisés, le premier avec un curé, le second avec le chorégraphe d’une formation de danse traditionnelle bretonne. En 2010, il crée Chorus (pièce pour choristes où Il est question d’aborder la vie d’un spectacle à l’image de la vie d’une personne, et de se pencher sur le choeur antique à travers la figure de la pleureuse) et Round Round Round (film dans lequel a lieu une fête de village mais sans fête ni village). Mickaël Phelippeau travaille actuellement sur Numéro d’objet (quatuor de femmes interprètes depuis les années 80 auxquelle il pose la question de l’interprétation. Pour entamer ce projet, il les interviewe sur le principe du bilan de compétence) et Sale danse (duo avec le plasticien Jean-Luc Verna qui prend comme point de départ le postulat suivant : la danse comme véhicule d’un imaginaire collectif).